samedi 5 octobre 2013

Le piéton

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Piétons - Dans la circulation

Le piéton est le seul usager de la route qui n’est pas protégé et qui reste indécis ( malvoyants, malentendants …) imprévisible dans ses choix (surtout les enfants) : aucun clignotant n’indique qu’il veut tourner à droite !
Il est important de comprendre que la rue se partage !
 
Les piétons représentent en fait plusieurs types d’usagers (marcheur, roller, handicapé en fauteuil, personne tenant son vélo...) qui ont les mêmes droits dans un espace restreint à partager, le trottoir.

 Se déplacer seul

Sur un trottoir, la vitesse de déplacement et les comportements de ces différents types de piétons peut présenter des contraintes pour les autres. Comme en tout lieu, des règles de droit (la loi) et d’usages (respect de l’autre) s’imposent.
Sur les routes de campagne, hors agglomération, quand il est seul, le piéton doit circuler sur le bord gauche de la chaussée (dans le sens de la marche), face aux véhicules (sauf si la sécurité du piéton est risquée, en cas de travaux par exemple).
En agglomération, lorsqu’une chaussée est bordée d’emplacements
praticables réservés aux piétons, tels que des trottoirs ou des accotements, vous êtes tenu de les emprunter.
Si vous ne pouvez pas les utiliser, vous pouvez marcher sur la chaussée en circulant près des bords.

 Se déplacer en groupe

En groupe, les piétons doivent marcher sur le bord droit de la chaussée, afin de pouvoir être doublés par les véhicules (sauf quand le groupe est organisé en petite colonne, les uns derrière les autres).
  • les groupes de piétons oublient parfois que leur nombre peut gêner la circulation des autres usagers.

 Des exemples d’usagers vulnérables

  • le roller se déplace plus vite que les autres et prend plus de place sur le trottoir par ses gestes. Il doit adapter son allure par rapport à la présence d’autres usagers afin de ne pas les gêner.
Le roller doit aussi se rappeler que le freinage et l’arrêt ne sont pas immédiats et il doit anticiper ses gestes par rapport aux autres piétons.
  • les groupes de piétons oublient parfois que leur nombre peut gêner la circulation des autres usagers.



Il doit aussi rester sur le trottoir. La chaussée et les bandes cyclables lui sont interdites.
La traversée de la chaussée dans ce cas doit aussi être réfléchie : la vitesse peut entraîner une assurance démesurée et une mauvaise appréciation de la distance des autres véhicules.
Le passage surélevé du trottoir vers la chaussée peut aussi être un lieu de chute et d’accident.
La vitesse ne doit pas faire oublier de regarder à gauche puis à droite, et anticiper la vitesse des véhicules avant de traverser.
  • les enfants n’ont pas toujours conscience des risques et s’exposent, souvent involontairement, suite à un jeu à des dangers (jeux avec un ballon au bord de la route, courses poursuites en slalomant entre les passants au bord de la chaussée ...). Les autres usagers doivent prendre conscience de ce danger pour les éviter et éventuellement les aider à ne pas s’y exposer. Un enfant par exemple doit le plus possible marcher le plus loin possible du bord du trottoir afin d’éviter de chuter sur la chaussée ou d’être happé par un véhicule circulant trop prêt du trottoir.
24% des piétons blessés dans des accidents ont moins de 14 ans (2009 - ONISR).




  • les personnes âgées marchent souvent plus lentement. Il faut aussi prendre en compte qu’elles peuvent moins apprécier les obstacles parce qu’elles voient moins bien ou parce qu’elles entendent moins l’arrivée d’autres usagers dans leur dos. Il faut éviter de les surprendre. Un acte de civilité peut être de les aider, notamment lors de la traversée de la chaussée.
65 % des piétons tués dans des accidents ont 65 ans et plus (2009 - ONISR).


Le passage pietons

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